" Toi ", pour te nommer. Avec autant de considération que tu en as eu pour moi.

Je me suis demandé comment quelqu'un comme toi qui à une apparence de gentil, qui s'est fait passer pour un prince charmant a fini par faire tomber son masque aussi maladroitement. Ton plan s'était presque bien déroulé. Presque. A force de mentir, tu finis par t'emmêler les pédales tout seul comme un grand.Tu savais combien la campagne m'était importante. Tu savais tout de moi. Tu savais jusqu'à mes émerveillements comme une enfant qui observait les oiseaux de mon jardin.

Je me suis alors déchirée avec mon compagnon. Et toi ? Toi tu osais me dire " mon amour" en m'éloignant à 2h15 de route de mon domicile où j'ai vécu vingt ans. Avec des mots pour m'endormir, encore ! Tu disais " C'est provisoire ! Je veux vivre avec toi ! ". J'aurais déjà dû réaliser et demander secours à mon compagnon que je venais de quitter mais j'étais bien trop aveugle et confiante. Je me souviens de ma tristesse dans les incompréhensions lorsque tu m'as déposé devant la Maison des solidarités. Je ne comprenais pas pourquoi je devais faire une demande de rsa. Je ne comprenais pas pourquoi je devais vivre si loin de toi avec tes mots rassurants.

Je me suis retrouvée loin des miens mais au fond, je savais que tu allais me rejoindre et que je devais patienter ( Dans la confusion).Mais la tristesse s'est amplifiée. Je me sentais déjà triste et irritable. Et totalement perdue. C'était en juillet 2018. D'autant plus que tu t'étais enervé parce que je n'acceptais pas.

Tu m'as laissé te supplier pour que tu viennes passer du temps avec moi. J'ai un texto où tu oses me dire que tu travailles presque 24h/24.

En janvier 2019, j'ignore quel plan tu avais mais ton telephone a sonné et tu as joué un rôle d'homme paniqué en me disant que c'etait l'alarme de ta maison qui se déclenchait. J'ai eu très peur en essayant de te rassurer toi. Dans ces textos, tu m'affirmes qu'il y a eu des relevés d'empreintes de la gendarmerie et le vol d'une enveloppe d'argent. Deux personnes qui te connaissent m'ont affirmées en cette année 2021 que tu m'avais raconté des salades.

Noir sur blanc, par deux fois, tu as été capable de m'affirmer que tu étais dépacsé et que tu n'avais pas eu d'autres relations. " mensonges sur mensonges, quoi " comme me le faisait remarquer mon compagnon.

Au printemps 2020, jusqu'à mai-juin, tu me montres par MMS des maisons en vente et tu me projetes encore dans ta vie. Il me faudra attendre juillet 2021 pour apprendre par une de tes ex relation que tu me racontais des mensonges.

En juillet 2020, tu m'as littéralement prise pour une conne et tu en as bien profité. Mais je parlais déjà beaucoup et un homme a tenté de m'ouvrir les yeux. Mes voisins aussi. Maman commençait à se poser des questions, elle aussi. Toi, tu as dit :

- Je reviens dans l'été. On ira visiter des maisons.

En septembre 2020, je suis devenue irritable en te demandant si j'allais encore passer un noel seule. A ta réponse " Je ne sais pas" et tes prétextes qui duraient, j'ai pêté un câble.

Le 21 octobre 2021, je sors de l'épicerie..... ( tu as eu certainement le plaisir de lire mon journal intime que je t'ai partagé par textos sur lequel je relate les faits. ).

Noel était mort pour moi. Tu me l'as tué. J'ai perdu le scintillement qui illuminait mon regard comme les enfants. J'ai mangé dans les larmes, les sanglots et un blouson sur le dos. J'en suis venue à rejeter ces moments qui m'étaient encore joyeux avec mon ex compagnon.

En janvier 2021, ton masque est totalement tombé ( ou presque). En détresse, j'ai tentée de mener mon " enquête ". Je n'ai pas téléphoné aux bonnes personnes ( deux) jusqu'à ce que la troisième me dîse. Deuxième choc après celui du 21 octobre.

Et puis, par le biais d'internet, totalement par hasard, j'ai obtenu deux autres témoignages. Je n'en parlerais pas plus ici. Tu ne sauras rien de plus sauf si l'une d'elle en manifeste le désir.

J'ignore pourquoi tu es revenu en Mars pour m'endormir à nouveau. Comment as tu pu encore me faire croire à un métier qui m'aurait plû pour que je finisse par comprendre que je ne suis pas formée pour un poste comme celui là? Comment as tu pu continuer de me mentir ?

C'est en juillet 2021 que j'ai tout su. Je n'ai pas eu besoin de demander des preuves à cette personne et elle n'en n'a pas eu besoin non plus. Les mêmes schémas étaient là.

Aujourd'hui, je me bat pour rester debout. Je me force à rester en vie. Mais ça, je ne te le dois pas à toi mais aux personnes qui m'entourent. La générosité, ce n'est pas du tout ton truc. Je n'ai d'ailleurs jamais cotoyé quelqu'un d'aussi égocentrique à part toi. Capable de dire " je t'aime mon ange " et qui te laisserait ronger un os sans aucune empathie ni réaction. Mais je sais que d'une femme à l'autre, tu es un vrai caméléon.

Dans un texto, tu as osé m'écrire que " tu n'avais pas été heureux dans ce village et que j'y étais ton plus beau souvenir. Aussi, que j'étais le plus beau sourire que tu puîsses connaître". Blablabla.

Je te réponds alors que " Moi, j'étais heureuse dans ce village et que tu y restes mon plus malheureux souvenir. J'étais bienveillante en t'ouvrant ma porte la première fois. Ahhh ça tu pouvais le dire " je te trouve épanouie". Oui, je l'étais. Tu as en plus osé m'offrir un livre sur les hypersensibles qui me caractérisait ? Mais comment as-tu pu me faire ça à moi ? Et après on s'étonne que les gens changent ? Ca t'explique pourquoi je t'ai envoyé un petit retour de boomerang après avoir bien mangé le carrelage dans des sanglots suffocants.

J'ai passé mon temps à tenter de te rassurer sur tes jérémiades et tes chantages au suicide alors que moi, lorsque je suis devenue suicidaire, je n'oublie pas les mots qui ont été prononcés de ta part et de celle qui vit avec toi ( celle qui était si méchante avec toi. Celle qui voulait te prendre ton argent. Celle que tu disais ne plus supporter........juste pour m'embobiner et te faire plaindre). Un couple de Thénardiers qui se font des relations dans leur intérêt. Un jour, elle m'écrit " Si vous n'êtes pas capable". Un autre jour, elle se prend pour un procureur et me balance un texte de menace de prison et d'amende. Vous vous êtes copié/ collé dans les conneries, aussi ! Je crains alors que si j'avais vécu avec toi, je serais devenue aussi frappée du cerveau sur du long terme. Et Dieu merci ! Je n'ai pas fait cet enfant avec toi. Même si c'est bien dégueulasse de me l'avoir demandé. " Devenir ta femme", ça je m'en remettrais ! Me remettre de ta perversité, il me faudra des années.

Je sais que la remîse en question, ce n'est pas du tout ton truc et encore moins de te rendre dans le cabinet d'un psy ( faut-il encore que tu ne lui racontes pas des mensonges parce que ça ne t'avancerait à rien)

En conclusion : Je t'ai aimé parce que tu m'as demandé de t'aimer. Sous tes faux airs de Caliméro.. Quand j'étais petite, on m'apprenait à me méfier des inconnus. Je n'avais pas retenu cet enseignement. Tu es capable de dire à une personne qu'elle est "ta famille ". Tu es capable de demander un enfant à une femme pour lui dire ensuite " tu n'es qu'une personne croisée" ? Tu as de la perversité dans tes propos. Je comprend tes silences radios. C'est la réaction d'un lâche ! Je ne souhaite pas m'abaisser à ton niveau. Tu voulais que je me taise en m'intimidant avec des rappels à la lois alors que je n'avais jamais fait d'incitation à la haine. Preuve en est que je n'ai jamais cité ton nom sur internet et ce n'est pas par peur de la loi mais bien parce que je suis plus humaine que toi. En somme, je ne souhaite pas qu'il arrive un drame ( C'est toi, surtout, qui est capable d'écrire : " Je suis pour la Vendetta". Moi, pas !) Bien que, je sais qu'à l'opposé, tu te fiches de ce qu'il pourrait bien m'arriver. Comme quoi, tu es capable de tout mais surtout des neurones de la connerie qui se touchent. Je te pensais intelligent mais tu es bien plus rusé qu'intelligent. Mes relations sont sincères. Les tiennes sont par intérêt.

Je sais aussi que tu as menti à mon sujet dans ton cercle. Il y a des personnes qui ne sont pas dupes, Dieu merci !

Un jour, des Juges entendront des témoignages comme le mien. Peut-être pas le mien mais peut-être celui d'une autre personne dans cinq ans, dix ans....Et c'est cela qui m'importe ! Et si je ne suis plus de ce monde, il y aura toujours des personnes pour prendre le relais.

Je regrette profondément de t'avoir rencontré ce 9 avril 2016. Je croyais que tu étais quelqu'un de bien. Tu m'as trompé. Tu en as trompé d'autres. Et peut-être bien toutes. Tu m'as humiliée. Tu m'as rabaissée. Tu as eu un très mauvais comportement et pas seulement avec moi. Combien? Et pourquoi ? Pourquoi tout ça ?

Ma vue se trouble à l'instant. Je rend ma plume.

Lettre ouverte à toi

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